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Joue là à la James Cameron !

  • Photo du rédacteur: Morgan Travers
    Morgan Travers
  • 30 mars
  • 2 min de lecture

L’iconique réalisateur est une source d’inspiration inépuisable que ça soit dans la mise en scène, la maitrise de la courbe d’intérêt ou l’enchainement rythmique des séquences. Il n’y a qu’à se poser et regarder le Maitre faire. C’est en étudiant de manière approfondie le travail scénaristique de Titanic ou d’Avatar que je me suis rendu compte qu’il était à l’origine de 2 chefs-d’œuvre de l’art narratif. Je me suis donc posé une question.





Comment et pourquoi s’inspirer de James Cameron quand nous sommes concepteurs d’e-learning ?


J’ai découvert que nous pouvions nous inspirer de Cameron pendant une formation sur storyline en 2022. Elle était dispensée par Michel Lollichon (Directeur de l’agence Lyadis). Et avec du recul, ce n’était pas une journée de formation, mais une véritable Masterclass à laquelle j’ai assisté. Michel Lollichon nous a dévoilé les secrets de Cameron pour nous scotcher devant un film de 3h30 dont nous connaissions déjà la fin. Et il a adapté cette technique aux e-learnings. C’était magique !


Dans les recettes gagnantes de Cameron, il y a le mouvement et le découpage du film. En effet, Titanic est décomposé d’une multitude de séquences de 3 minutes comportant chacune six scènes construites sur le modèle de la courbe d’intérêt de Jesse Shell. Pour copier le génie de Cameron et l’adapter à nos modules e-learning, il faut voir nos grains pédagogiques comme une séquence découpée en 6 scènes. Certaines scènes sont des temps forts (mouvement, action), d’autres des temps faibles (pédagogie, temps de cerveau disponible). Cela ressemble à un tour de magie.


Ce cours a aussi révolutionné ma façon de concevoir. J’ai prohibé toutes les slides de plus de 45 secondes (Voix off ou temps de lecture) ou 100 mots. Si nous dépassons la minute, nous perdons l’apprenant. J’ai aussi créé du mouvement visuel sur chaque slide. Et j’alterne slide courte et slide longue pour créer un dynamisme et rythmer notre séquence. Cette technique permet avant tout de lutter contre l’ennui. Une fois on m’a dit « ton module est coulant » cela m’a encouragé à continuer dans cette voie.


Mais Cameron c’est aussi 3 niveaux de narration pour une même histoire. Prenons l’exemple d’avatar : le premier niveau est la couche superficielle, c’est le héros, l’intrigue amoureuse, la lutte contre le colonialisme humain sur Pandora. Le second niveau correspond aux thèmes abordés par le film : le féminisme, l’environnement, le capitalisme agressif et le handicap.


Le troisième niveau est celui de l’excellence, celui qui nous touche au cœur du subconscient, l’onirique. C’est le désir profond d’être là avec Jack Sully, de ressentir, d’être ce qu’on était réellement à l’origine, en lien avec la nature mère.


Si nous visons l’excellence, nous pouvons essayer de travailler ce troisième niveau narratif. Mais avant de rêver, comment faisons-nous pour créer un bon personnage ?


La suite au prochain épisode.

Enjoy ;-)


Chronique 11

 
 
 

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